Vous le savez, tous les produits que je vous présente sont testés ”en vrai” cela permet de détecter certains soucis et vous éviter de faire un achat décevant.
Eh bien, justement, le testeur de CO2 dont je vais vous parler aujourd’hui a failli ne pas figurer ici.
Le fait qu’il coûte moins d’une vingtaine d’euros me laissait présager quelques défauts et déceptions, mais quelle ne fut pas ma surprise de constater que son autonomie était vraiment insuffisante.
Oui, il faut le savoir, elle ne dépasse pas les 6 heures !
J’estime que c’est vraiment trop juste, si le fabricant avait choisi une batterie rechargeable de capacité supérieure (celle qui équipe l’appareil est annoncée pour 1200 mAh, mais on y reviendra plus loin), il aurait été possible d’envisager une autonomie plus importante, une journée par exemple.
Bref, j’ai décidé de finalement vous parler de ce détecteur parce que :
- La concurrence propose des produits équivalents 2 à 3 fois plus chers avec une autonomie dépassant rarement les 8 heures.
- Je propose aux plus bricoleurs d’entre vous de le modifier afin de l’alimenter en permanence via un bloc secteur additionnel.
Oui, vous avez bien lu, j’ai décidé d’ouvrir la bestiole pour trouver une solution et rendre le produit plus pratique.
Quand je parle d’un bloc secteur, je pense à ceux de nos anciens téléphones que l’on n’utilise plus et que l’on garde au fond de nos tiroirs.
Il faudra qu’il ait un connecteur de type USB‑C et qu’il ne dépasse pas les 1 A, si vous n’en n’avez pas vous trouverez des liens à la fin de l’article.
Intéressés ? Eh bien suivez le guide !
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Présentation en vidéo
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Découverte
- L’appareil est compact, c’est un bon point. Il est livré avec le câble de charge USB‑A USB‑C (mais sans le chargeur).
- Pour info il existe aussi en noir.
- En plus de la mesure du taux de CO2 en PPM (Partie Par Million), il affiche le taux d’humidité et la température de la pièce.
- La lecture est simple :
- Vert tout est ok.
- Jaune atmosphère un peu chargée mais sans danger.
- Orange : renouveler l’air de la pièce.
- Et enfin Rouge, danger.
L’appareil émet un bip bref quand il passe à l’orange et 3 bips brefs quand il passe au rouge.
- Voici un résumé de la norme de qualité de l’air :
- Et de façon encore plus détaillée :
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Modification du détecteur
- J’ai décidé d’ouvrir le détecteur. J’ai d’abord décollé la fenêtre noire et ai trouvé 4 vis cruciformes…
- … un jeu d’enfant.
- Conception rudimentaire, d’un côté le circuit imprimé et de l’autre la batterie collée au fond du boîtier.
- Surprise : la batterie ne fait pas 1200, mais seulement 1000 mAh !
- Bon, j’ai voulu tester une théorie. Je vais débrancher la batterie lithium et voir si le détecteur peut fonctionner avec le chargeur seul… Je vais donc dessouder l’un des deux contacts…
- Cette opération n’est pas bien compliquée, il suffit d’appliquer le fer chaud sur l’étain qui va se liquéfier libérant ainsi le fil.
- … et comme je m’en doutais cela fonctionne sans problème.
- Je décide du coup de débrancher complétement la batterie.
- Et voilà, certes l’appareil ne sera plus portable, mais en l’alimentant avec un bloc extérieur je n’ai plus besoin de le recharger sans arrêt. On peut aussi pourquoi pas utiliser une batterie externe de grande capacité.
- On peut aussi utiliser une batterie externe. Le modèle que j’ai ayant une capacité de 6000 mAh, on a une autonomie théorique de 36 heures !
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Conclusion
J’aurais pu laisser la batterie soudée sur l’ensemble et utiliser le détecteur en mode fixe avec mon bloc secteur, mais l’accu aurait été en permanence alimenté ce dernier avec des risques de surchauffe pouvant provoquer son endommagement voire un incendie.
Ma solution vaut ce qu’elle vaut, si vous en avez une autre à proposer n’hésitez pas.
J’aurais pu aussi ajouter un micro interrupteur afin d’isoler la batterie et la rebrancher ponctuellement sur le circuit, mais je n’avais pas envie de m’embêter. 😁
Christophe
Où se le procurer ?
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